Récit d’un baroudeur

Je ne sais plus très bien par où tout cette folie à commencé. On est en 2024, j’ai 36 ans et aussi loin que je me souvienne j’ai toujours eu cette énergie qui avait besoin de sortir. Je séchais déjà les cours au collège pour aller m’entraîner. Je ne savais pas quoi faire alors avec des potes on aller en forêt lever les plus gros troncs qu’ont pouvaient trouver, ont faisaient des tractions, répétaient des centaines de coups de pieds, poings, coudes et genoux. Je n’avais pas de but ni d’objectif précis mais il fallait que je m’entraîne. Tout à basculé avec le parkour quand j’avais 15 ans… en primaire, de la fenêtre de classe je voyais David Belle, Sébastien foucan et ce qui allais devenir le groupe Yamakasie s’entraîner comme des guerriers jusqu’à temps que la maîtresse ferme les rideaux pour ne pas qu’on soit influencé par ce qui était perçus à l’époque comme des délinquants qui s’entraînent pour cambrioler… Bien que baigné dans cette univers depuis gamin c’est vraiment en intégrant sérieusement cette art que les choses on pris un sens. Je pouvais enfin être libre d’explorer tout les recoins de ma ville, chaque toit, chaque arbre. Le chemin n’étais plus simplement des lignes tracées au sol mais une infinité de possibilité dans toutes les directions. Cependant un entraînement des plus vigoureux était nécessaire pour réalisé des sauts en toute sécurité et avec maîtrise. Tout prenez un sens. L’esprit autour de cet art, surtout à cet époque dans sa ville d’origine, était particulier. C’était bien plus qu’une manière de bouger, c’était une méthode pour affronter la vie, pour mettre les pieds dans n’importe quelle discipline. Avec les années maîtriser mon corps et mon esprit dans les sens les plus larges du terme possible m’ont amené à pratiquer de la gym, de l’escalade en bloc, en voix, en freesolo ( bas niveau), de la boxe, du crossfit, parachute, alpinisme, longue randonnée, vélo, canoë, trail etc…. Il vallais que ça bouge. À 19ans je pars en sac à dos pour mon premier voyage solo. Le delta entre mes rêves d’aventures le cul sur le canapé chez les parents avec la chérie et la réalité seul dans un pays étranger avec un anglais plus que misérable, sans forfait internet sur le téléphone à une époque où l’information sur le voyage été assez limité, a été la claque de l’espace. Je suis revenu en me disant que ce n’étais pas pour moi. Puis j’ai enchaîné avec ma première randonnée, le mithyque GR20. Je n’avais jamais fais de randonnée de ma vie et je connaissais très brièvement la réputation de ce GR. Sans préparation particulière autre qu’un quotidien d’entraînement acharné et consacré au parkour. Mal équipé, je fini cette randonnée, en me disant que c’était une belle expérience mais sans plus, ce n’étais pas pour moi, je pensais ne plus pratiquer cette activité….. mais la graine était plantée.