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La difficulté.

  • veyronj
  • 1 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer et se barrer à l’aventure ? Au moins une fois dans ça vie tout le monde connais ce sentiment, qu’il soit éphémère, un fantasme ou une obsession. C’est simple de tout plaquer pour se barrer sur le papier et pourtant c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. La grande difficulté c’est de se confronter aux difficultés. Notre cerveau est réglé pour aller toujours vers la facilité du court terme. C’est à dire ne pas aller s’entraîner aujourd’hui parce que je suis fatiguée et demain parce que j’ai la flemme et le surlendemain un date de prévu etc…. Pourtant à long terme il nous éloigne de nos objectifs. Les choix faciles nous rendent la vie difficile.


J’ai pour habitude de dire que la difficulté est un paramètre à règler ni plus ni moins. Il faut jamais s’en servir comme excuse pour ne pas faire ce qui nous fait vibrer au fond, peu importe ce que c est. La difficulté est propre à chacun, ok c’est un fait. Mais il doit exister une méthode pour la traiter à peu près sous toute ses formes, au moins philosophiquement. Alors j’ai creusé le sujet, après m’être penché sur nos peurs et le courage, qu’en est-il de la difficulté ? En cherchant tout sujet confondu je me suis rendu compte que rien n’étais facile. Tout réside dans la difficulté que tu veux gérer. J’ai lu un texte qui disait:


C’est difficile d’être obèse.

C’est difficile d’être en forme.

Choisi ta difficulté.


C’est difficile de prendre des risques.

C’est difficile de vivre avec des regrets.


C’est difficile d’être endetté.

C’est difficile d’être discipliné.


C’est difficile de communiquer.

C’est difficile d’être isolé.


Choisi ta difficulté.


Ce texte est plein de sens, il faut apprendre à voir plus large. Évidement il y a aussi les difficulté que l’on ne choisie pas. Du coup, qu’en est-il?


C’est presque pareil, on a quand même un choix à faire. Quand ma mère est décédé je me suis retrouvé seul à tout gérer. J’avais le choix entre abandonner la maison et partir ou me battre et rester. Dans les deux cas c’était un chemin difficile. J’ai fait un choix et je n’ai rien lâché. Sauf que la encore c’est bien simple derrière un écran car en réalité entre deux choix il se cache parfois une multitude d’autres choix. Mais l’idée reste la même. Une fois qu’on a pris conscience de ça on peu commencer à passer au niveau supérieur et prendre sa vie en main aussi dur soit elle, c’est un sac de noeuds qu’il faut démêle un par un.


Ce que j’ai toujours fait plus ou moins bien. Quand je suis partie la première fois solo pour 385jours en sac à dos sans plan précis on me prenais pour un taré. Mais finalement j’ai juste fais un choix. Plus de salaire pendant un an, un crédit en plus, ma maison louée à des inconnus, sans aucune idée si l’argent que j’avais serrais nécessaire ( ça ne l’étais pas), il y avais plus d’interrogation que de réponse mais j’avais choisis de vivre quelque chose que me dicté mon instinct au fond de moi, que ça se passe bien ou pas. Si j’étais rester j’aurais eu plus d’argent, j’aurais été confort, j’aurais pu partir en vacance comme tout le monde mais j’aurais eu ce regret sur la conscience. On se concentre trop sur ce que l’on a à perde au lieu de regarder ce que l’on pourrais gagner. Je préfère vivre et prendre le risque de perdre que de rester dans ma zone de confort dans l’illusion de ne rien perdre sans risquer de perdre et passer à coter de ma vie. Tout est une question de choix.


 
 
 

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