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Pas de risque…

  • veyronj
  • 30 sept. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 oct. 2024

J’ai pour habitude de dire " pas de risque, pas de victoire". Cette phrase sonne plus vrai que jamais quand je regarde en arrière. Loin d’être inconscient et suicidaire, je suis passé pas loin de la mort dans mes aventures. J’ai eu des accidents assez important pour me rappeler qu’il ne faut jamais se relâcher et rester prudent mais pas assez sévères pour m’empêcher de vivres mes rêves.


Il y a eu cette fois où j’ai cru que j’allais y rester en pleine tempête en montagne avec du vent m’obligeant plus d’une fois à rester près du sol dans des conditions assez difficile où le corps été rentré en hypothermie et que le simple fait de parler devenait un effort avec une langue engourdie par le froid.


Une autre fois en glissant dans une gorge sur un col enneigé oú j’ai cru ne jamais réussir à m’arrêter me rettrouvant coincé sans équipement avec quelques blessures au milieu d’une neige instable qui menaçais à chaque pas de céder sous mon poids pour m’emporter au bas de la pente écrasé comme un vulgaire moustique.


En Nouvelle-Zélande, traversant une rivière à gué, chargé avec un sac de 20kg, je me suis fait emporter par le fort courant sans pouvoir résister une seconde au milieu de cette rivière remplis de rocher.


Fabriquant un abris de pierre autour de ma tente sur une petite île proche de la Tasmanie, ma main c’est retrouvé à quelques centimètres d’un tigre snake, qui est l’un des serpents les plus dangereux au monde avec une morsures causant la mort en 40 min maximum.


Sans parler des autres accidents bêtes qui aurais pu me couter chère. Entre mes aventures, les années de pratique de parkour à sauter entre les immeubles, la moto, l’escalade, parfois en free solo etc…. J’aurais pu me blesser salement ou y laisser ma vie mais chaque prise de risque et mesuré.


Toutes ses expériences aurais pu me refroidir, me dégoûter de l’aventure mais elles n’ont fait que renforcer mon goût pour elle. Je prends toutes ses péripéties comme des leçons, que je ne suis pas prêt d’oublier et dont je suis certain qu’à chaque fois ma bonne étoile m’a préservé d’une fin tragique et précoce. Depuis je suis encore plus persuadé que nous ne sommes pas fait pour rester dans notre petite zone de confort. Sans aller chercher des extrêmes, y sortir régulièrement est un gage d’évolution. J’aurais pu mourir des dizaines de fois dans mes aventures et pourtant ce sont presque mes meilleures souvenirs. Mais chaque jour quand je prend la voiture je risque l’accident, le quotidien est aussi remplit de risque, souvent invisible mais ils sont bien là. L’illusion d’une vie sédentaire et sécuritaire est bien plus dangereuse que le reste.


Je finirais cette parenthèse avec cette citation de Charles Bukowski que j’aime particulièrement:


La perfection me dégoûte. Toutes ces femmes et ces hommes qui cherchent la perfection dans les stéréotypes créés par la société me font vomir. Foutus mannequins de viande, sans personnalité ni amour pour eux-mêmes. Mêmes vêtements, même musique, mêmes expressions, mêmes aliments, mêmes galipettes, mêmes voitures, mêmes vies... et finalement ? Mêmes suicides neuronaux de masse. Parce que vivre comme un automate est sans aucun doute un suicide. Quand tout le monde est pareil, tout le monde n'est personne. La perfection est un petit oiseau en cage qui vit, mange, chie et meurt dans le seul but d'être admiré. Je veux vivre libre, frigorifié, froid, affamé, mais libre.



 
 
 

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