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Première expérience en montagne, GR20.

  • veyronj
  • 28 juin 2024
  • 6 min de lecture




Facebook existe seulement depuis quelques années, nous sommes en 2007 et par chance le GR 20 est encore préservé des réseaux sociaux. J’avais entendu parler de cette traversée mythique de la corse, la plus difficile d’Europe si on en crois les dires. Avec les années j’ai bien vu qu’il en été rien mais elle fait partie des caustaux sans l’ombre d’un doute. J’ai pas encore 20 ans et je suis exister à l’idée de m’embarquer dans cette mini aventure. En ce qui concerne la préparation…. Il y en avait aucune, mise à part les entraînement de Parkour. Je revois encore ma maman me dire " tu prends pas de claquette, pas de bâtons de marche ??" Et moi qui pensais tout connaître, être un guerrier de l’ombre remplit d’ego qu’elle avait toucher je lui repondit " mais tu sais ce qu’on va faire maman? Le GR 20? Tu sais ce que c’est ? On parle de la traversée la plus dure d’Europe, on ne vas pas au club Méd et les bâton de marche c’est pour les vieux, nous on est des sportifs de l’extrême." Haa…. Quelle arrogance et naïveté…. Maman ne connaissais rien à la randonnée mais plus que moi apparement. On a regretter des les premiers jours de ne pa avoir de bâton et des les première bivouac de ne pas avoir de claquette ne serait ce pour aller à la douche autrement avec les chaussures de rando. J’avais failli partir seul mais finalement nous sommes partie à quatre tous novice. Comme première expérience on ne peu rêver mieux.


Évidement les deniveler étaient caustaux, les chemins escarpé, les traversée de pierriers puisant, les sacs trops lourd et l’effort continue sur plusieurs heures par jour était nouveau. Ça monte raide, ça descend raide, bref c’est la montagne quoi…


On pourrait lire 1000 articles de randonnées sans y trouver de grandes différences, de la sueurs et des larmes. Ce qui me fait vibrer c’est ce qui se passe en dedans pendanr l’aventure. Alors je ne m’attarderais pas à faire une sorte de topo sur ce GR qui a était déjà trop fait mais plutôt partager cette désorganisation qui a fait tout le charme et qui a donné tout un sens à cette première traversée.


C’était la première fois que je suivais les traces blanches et rouges d’un GR. Apparement il fallait réserver pour poser sa tente sur les étapes… en 2007 on n’a jamais eu de soucis d’emplacement à l’exception d’une nuit… J’y reviendrais plus tard. Pour le moment on viens de finir la première étapes, les tensions dans les genoux sont déjà trop présente. Aurelie, la seule fille de cette rando, pense déjà à abandonnée. Elle pleure en me disant qu’elle va faire demi tour et appeler sa mère. Dans quoi je l’avais embarqué !!! Pourtant elle c’est ressaisi et a fait preuve d’un mental solide tout au long de cette traversée. Le temps de poser la tente pour refaire descendre la pression et je réalise que maman avait raison quand je vois tout les randonneurs libérant leurs pieds de ses chaussures raides et oppressante pour laisser place au fameuse claquette… Plus pratique aussi pour aller à la douche. Parlons en d’ailleurs de cette première douche. On fait la queue avec nos grosse groles au pied et les gens crient à tour de rôle sous l’effet de l’eau froide…. Je viens de comprendre qu’il n’y aura pas d’eau chaude sur la traversée. Mais mon ignorance me sauve. Je rigole à chaque cries que j’enttends, je me dis que c’est vraiment des petite fiottes les gens, des randonneurs du dimanche, des sportifs de seconde zone avec un mental de chipster. Puis viens mon tour, je suis prêt sous la douche à affronté l’eau froid comme le guerrier que je suis. Au contact de l’eau qui n’était pas froide mais glacée, je me met à pousser des cries de petite fiotes instantanément. Et merde je suis un fragile comme tout le monde. Petit détail qui fait la différence, j’ai les cheveux long à cette époque, jusqu’à mis dos. Je les laisse toujours attaché en mode chignon. À la sortie de la douche, Aurelie me dit tu as encore plein de mousse dans les cheveux…. " bas les couilles, je reste comme ça" dis je tout en tremblant.


Ça ne pouvais pas mieux commencer, toute la magie de l’aventure est là, dans la découverte de l’inconnu, hors de sa zone de confort. Si j’avais su d’avance pour l’eau froide, les claquettes, les bâtons, la tempête qui nous attend sur la fin, les dénivelé etc… ça aurais perdu toute l’intensité et la magie qui a fait de cette expérience ce qu’elle est.


Les journées se sont enchaînées, les paysages saisissant et les efforts en continues. Arriver assez tôt sur une étape, le campement fait, sur la fin du repas en ouvrant le topo guide je lance et si on remballer tout et qu’on doubler l’étape ? Ce qui était une boutade de basse c’est transformé en une réalité improvisé que je ne risque pas d’oublier. Vider de toute énergie on atteins le refuge à la frontale.


Sur la route on rencontre un gars, Stéphane, que l’on surnomme entre nous " le blond" en référence à un humouriste qui aime bien pompé sur les autres. Non pas de nom ici, Gad Elmaleh…!? oui. Pour nous, total novice de la montagne, le blond était le randonneur expérimenté dans toute sa splendeur. Il devais avoir 35 ans, c’était pour nous un vieux… alors que c’était nous les gamins, 35 ans c’est le début de la jeunesses 😅.


Jusqu’à présent la météo été plutôt de notre côté mais sur l’une des dernière étape, nous voilà pris dans une tempête. La tête baissée on avance face au vent difficilement. De la grêle ? Même pas, c’est juste que la pluie avec des pointes à plus de 100Km/h ça fait aussi mal. On se cache comme on peu derrière les rochers. On crie pour s’entendre parler et on cours de rocher en rocher quand cela est possible. Le froid s’empare de nos corps. L’angourdissement se fait ressentir de plus en plus dans les extrémité. Aurélie se retrouve projetée contre un rocher, son tibia cogne la roche mais elle ne sent rien et est prise de panique. " Je ne sens plus mes jambes " me répètent-elles en crient les larmes au yeux. Derrière une roche abrité comme on le peu, j’essaie de la ressurer et je sens que j’ai du mal à parler car je commence à ne plus sentir ma langue. Elle en peu plus, elle dit vouloir dormir, appeler un helico, elle débloque. J’essaie de la ramener à la raison du mieux possible mais au fond de moi je sais qu’on est dans une situation critique qui pourrais se montrer catastrophique si on reste sur place ou si le temps s’aggrave. Il faut avancer. Revissé, on reprend la route au cœur de la tempête. Le fait d’ignorer combien de temps il reste jusqu’au prochain refuge et si on va changer de versant rajoute un paramètre angoissant à la situation. Sur le chemin on voit gourdes et bâton que les randonneurs on abandonnés. On dois partir pour la Thailand après le GR, je fait de la visualisation mental en me rappelant la chaleur étouffante de l’Asie du sud-est, j’essaie de leurrer mon cervo tant bien que mal pour oublier l’angourdissement qui gagne du terrain. Je me répète intérieurement que je ne vais pas mourrir ici comme un con d’hypotermie à même pas 20 ans putain. Je réalise pleinement qu’on peut suivre les entraînements les plus difficiles qui soit, face a la nature on n’est rien point final. Par chance, une fois le col atteins on change de versant pour se trouver couper de la tempête. C’est la que le blond débarque, il était revenu du refuge sur ses pas nous voyant pas arrivé. Il prend le sac d’Aurelie et nous voilà sur une longue descente jusqu’au refuge en reprenant doucement nos esprits. En bas, une fois la pression descendu je vois des gens éclater en sanglots. On passera une soirée à manger dans le refuge avec tout les randonneurs rescapés de cette étape de folie. Faut croire que vivre la même galère rapproche plus qu’on le croit. C’est ce même soir où aucun emplacement était disponible pour poser la tente… Après ce qu’on venait de traversé la question ne se poser pas. On plantera notre tente quoiqu’il en coûte. Je me revoit démonter les tentes quechua 3 sec du gîte pour y planter les nôtres.


Finalement c’est un beau parallèle avec la vie. Parfois rien ne vas mais en gardant le cap et en continuant d’avancer on parvient à son but. Je trouve qu’on est dans une époque où le mots d’ordre et devenu " lâcher prise" tandis que la combativité s’efface de plus en plus. Comment réussir si à chaque difficulté on fait demi tour? On abandonne ? On change de cap? Chaque difficulté est une occasion de soit baissant les bras et chercher tout à un tas d’excuses pour justifier son choix. Soit un paramètre à gérer pour le dépasser et en sortir grandi.


Transmettons nous du courage plutôt que des peurs. Et toi de quelle catégorie de personne fait tu partie?



 
 
 

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