Domaine des dieux
- veyronj
- 2 sept. 2024
- 1 min de lecture
Je ne suis qu’un banlieusard amoureux de la montagne. Mais entre elle et moi ça n’a pas été le coup de foudre. Elle était principalement mon terrain de jeu, d’expression en tant qu’humain assoiffé d’aventure avec le goût de l’effort. Après des journées de marche, avec comme fardeau un sac de plus de 20kg, j’atteignis des petits sommets isolés de toute civilisation et ça me faisait sentir le roi du monde, j’étais invulnérable, fragile et insignifiant en même temps. Pour le moment c’était purement du défi physique et psychologique jusqu’au jour où je partis accompagné de deux amis, Charlotte et Mathieu, au Népal pour fouler un plus de 6000 m. L’argent me manquais pour faire un 7500 ( la limite de mort). J’étais curieux je voulais vérifier si ce que je lisais dans les booking était vrai ou complètement romancé. J’eu un aperçus à 6189m en atteignant l’Island peak. Pour ma petite expérience perso c’est une belle victoire, dans le monde de l’alpinisme ce n’est qu’une initiation. En récupérant mon 4x4 en Australie après un mois au Népal, je senti ma relation à la montagne prendre une autre dimension. Ce n’est que quelque mois plus tard en traversant 1012km dans Alpes de l’île sud Néo-zélandaises en solitaire que je compris ma relation profonde avec les montagnes par dessus l’aventure. Depuis elles me fascinent de plus en plus, je les explores à chaque occasion qui se présente. À travers le temps on a loué beaucoup de mythe aux montagnes plus ou moins noble. Elles tuent, elles envoûtent, elles piègent, elles réconfortent, elles apportes le bonheurs, elles se méritent, elles sont le domaine des dieux.
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